Jolyet, Jean Baptiste

Né le 15 juillet 1785 à Vesoul ( Haute-Saône ). Fils de Jean François Jolyet, avocat en parlement, assesseur à la maréchaussée et de Jeanne Françoise Tissot.

Élève pensionnaire. Admis le 27 mai 1805.

« Nommé à la compagnie d’élite le 14 décembre 1805. Passablement noté dans ses cours. Attentif à ses devoirs. Conduite régulière. Bonne santé. Nommé au grade de caporal, le 19 mars 1806. » ( SHD : registre des élèves 4Yb31, notes du 1^er janvier 1806 ).

Sous-lieutenant au 42^ème régiment d’infanterie de ligne le 8 mai 1806. Employée dans la pacification de la Calabre après l’invasion du royaume de Naples le 6 février 1806, cette formation est subordonnée au corps du général Gouvion-Saint-Cyr. Il assiste aux malheureuses affaires de Maida et de Reggio di Calabria ( 6 et 9 juillet 1806 ) contre un contingen anglo-napolitain avant de retrouver l’année suivante ses cantonnements de Bologne, Venise puis Vérone dans le royaume d’Italie. Lieutenant le 26 novembre 1807, il se retrouve de nouveau placé sous les ordres du général Gouvion-Saint-Cyr, commandant en chef du 7^ème corps de l’Armée d’Espagne déployé en Catalogne, franchissant la frontière le 5 novembre 1808. Il se fait d’abord remarquer à Molins-del-Rey avec la division du général Souham le 20 décembre ainsi qu’à Vals où il est blessé d’un coup de feu à la cuisse gauche le 25 février 1809. Sa bravoure lors de ces combats est récompensée par une nomination au grade de capitaine au 7^ème régiment d’infanterie de ligne de la division Harispe à l’Armée d’Aragon le 23 janvier 1811 puis de chef de bataillon au 14^ème régiment d’infanterie légère de la 36^ème division d’infanterie Charpentier du 11^ème corps de la Grande Armée en Saxe le 2 avril 1813. A l’issue de la campagne,  son bataillon est versé dans le 19^ème régiment d’infanterie légère à sa création le 1^er janvier 1814 avec lequel il assiste au blocus de Wesel ( 18 septembre 1813-10 mai 1814 ). Maintenu en activité sous la Première Restauration, il est mis à la suite du 1^er régiment d’infanterie légère le 15 mai 1814 et fait campagne à l’Armée du Nord en Belgique, étant atteint d’une balle au bas-ventre et fait prisonnier de guerre à Waterloo le 18 juin 1815. Rentré de captivité le 28 décembre 1815, il est mis en non-activité avec demi-solde. Il se retire à Chargey-les-Portes ( Haute-Saône ).

Placé avec son grade au 14^ème régiment d’infanterie de ligne le 30 mai 1821, il prend les fonctions de lieutenant-colonel du 35^ème régiment d’infanterie de ligne le 20 octobre 1823. Mis au traitement de réforme le 11 avril 1830. il est admis à jouir d’une pension de 2592 francs le 31 février 1836.

Chevalier de la légion d’honneur le 22 juin 1813. Officier le 29 octobre 1828.

Chevalier de Saint Louis le 16 mars 1815.

Autorisé à accepter et à porter la croix de l’Ordre de Saint Ferdinand d’Espagne (2^ème classe) le 18 novembre 1823.

Mort le 6 février 1863.

Maublanc de Chiseuil, François

( 06.08.1792, Digoin, Seine-et-Loire )

35. Admis à l'école de cavalerie de Saint-Germain le 23. 10.1809.

Fils de François Maublanc de Chiseuil et de Louise Henriettre de La Barre des Troches.

S/lieut. 5^ème régiment de hussards le 24.04.1812. Il est promu lieutenant le 15.05.1813. Au régiment de chas-seurs à cheval de la garde le 13.08.1813 puis muté au 4^ème régiment de chevauléger-lanciers le 26.08.1814.

Mort à Moulins ( Allier ) le 28.06.1874.

Bayeux, Alexandre

( 13.02.1775, Saint-Quentin, Aisne )

Fils de Pierre Nicolas Simon Bayeux et de Marie Marguerite Bayeux.

Entré au service au 11^ème régiment de hussards le 28.02.1794. Muté au régiment de chasseurs à cheval de la garde des consuls le 09.04.1800. S/lieut. 13.10.1802. Lieutenant en second le 23.09.1804. Lieutenant en premier le 18.12.1805 pour récompenser sa conduite à Austerlitz où il est blessé d’un coup de sabre sur la tête et de deux coups de baïonnette à la cuisse droite au côté gauche le 02.02.1805. Il participe à toutes les campagnes de l’Empire, assumant notamment les fonctions de capi-taine adjudant-major à partir du 16.02.1807. Chef d’esca-dron le 23.10.1811. En non-activité le 6.11.1815. Baron de l’Empire le 28.11.1813.

Grout de Saint-Paër, Léopold

( 04.09.1784, Cergy, Val-d’Oise )

Fils de Bernard Louis Mathurin Grout de Saint-Paër et d’Anne Rosalie Aimée de La Vache du Saussay.

Entré au service au 5^ème régiment de cuirassiers le 03.09.1801. Il se distingue notamment à Austerlitz où il est blessé d’un coup de feu au côté gauche le 02.02.1805. S/lieut. le 23.02.1807. Lieutenant le 16.05.1809. Nommé adjudant-major au 1^er régiment des gardes d’honneur le 14.06.1813, maintenu dans ses fonctions avec le grade de capitaine le 23.09 suivant, il est promu chef d’escadron au corps royal des chasseurs à cheval le 13.08.1814.

Sautereau du Port, Simon Antoine Victor

Né le 29 mars 1789 à Château-Chinon ( Nièvre ). Fils de Simon Guillaume Sautereau du Port, ancien gendarme de la garde du roi, colonel d’artillerie et de Louise Antoinette Gondier de Cray. Frère de Pierre Simon, futur colonel d’artillerie et maréchal de camp.

Élève pensionnaire. Admis le 22 octobre 1806. Sous-lieutenant au 2^ème régiment de carabiniers le 19 février 1807, il rejoint sa formation qui combat en Pologne. Puis, après sa promotion au grade de lieutenant le 16 janvier 1809, il se distingue ensuite particulièrement à la cam-pagne contre l’Autriche, étant blessé d’un coup de sabre à la main gauche à Ratisbonne le 23 avril 1809 puis d’un second à la tête à la bataille de Wagram le 6 juillet suivant. Appelé aux fonctions d’adjudant major le 31 juillet 1811, il est une nouvelle fois blessé en Russie d’un coup de lance au bras gauche et d’une balle à la cuisse droite à Winkowo le 18 octobre 1812. Nommé capitaine à l’issue de la campagne le 31 janvier 1813, il est atteint d’un coup de lance à la tête à Leipzig le 18 octobre 1813. Présent aux Cent-Jours à l’Armée du Nord à la 12^ème division de cavalerie du général Roussel d’Hurbal lors de la campagne de Belgique.

Chevalier de la légion d’honneur le 6 juillet 1813. Officier le 1^er novembre 1814. En non activité le 29 novembre 1815.

Toytot (de), Guy François Hubert

Né le 19 mai 1789 à Gissey-le-Vieil ( Côte-d’Or ). Fils de Joseph Xavier de Toytot, seigneur de Rainans, ancien capitaine d’artillerie et de Claire Huguette de Riollet de Colombet. Frère d’Augustin Catherine, Polytechnicien et officier d’artillerie.

Élève pensionnaire. Admis le 18 juillet 1805.

« Passablement noté dans ses cours. Attentif et appliqué à ses devoirs. Conduite très régulière. Bonne santé. Encore bien faible dans ses cours. Conception lente. Attentif à ses devoirs. Conduite très régulière. Bonne santé. Nommé caporal le 12 octobre 1806. » ( SHD : registre des élèves 4Yb31, notes du 1^er janvier au 1^er juillet 1806 ).

Sous-lieutenant au 2^ème régiment de carabiniers le 14 décembre 1806. Subordonné à la 1^ère division de cuiras-siers Nansouty lors de la campagne de Pologne en 1807,  il participe ensuite aux hostilités contre l’Autriche, étant promu lieutenant le 3 juillet 1811 puis est rattaché à la 4^ème division de cavalerie lourde Defrance lors de la cam-pagne de Russie. Son régiment est par la suite incorporé en prévision de la campagne de Saxe à la 2^ème division de cavalerie lourde Saint-Germain. l se distingue alors au cours de celle-ci en plusieurs occasions, plus particu-lièrement aux batailles de Leipzig les 16 et 18 octobre 1813 et de Hanau les 29 et 30 octobre 1813 ayant été élevé au grade de capitaine le 28 septembre précédent. Maintenu en activité à l’issue de la campagne de France, il est licencié le 29 novembre 1815.

Placé avec son grade au régiment de carabiniers de Monsieur le 5 avril 1816. Il cesse ensuite définitivement toute activité et est admis au traitement de réforme le 1^er octobre 1825, étant autorisé francs le 10 octobre 1835 à faire valoir ses  droits à la retraite avec pension de 1608 francs.

Chevalier de la légion d’honneur le 1^er octobre 1807.

Chevalier de Saint Louis, le 17 août 1822.

Mort au château de Rainans (Jura), le 14 septembre 1872.